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MEDECINE HUMOUR SANTE MEDICAMENTS HOPITAL THERMALISME
26 septembre 2007

« Génériques et épilepsie : la crise » 
Sciences et Avenir numéro 726

Selon une enquête récente, menée en France auprès de 300 neurologues, un phénomène nouveau est en train d'émerger ». 
Le magazine se penche ainsi sur « les problèmes posés par les médicaments antiépileptiques génériques », indiquant qu’« un médecin sur deux rapporte des récidives de crises chez des patients équilibrés ou des cas d'aggravation d'épilepsie mal contrôlée, ou encore l'apparition d'effets secondaires nouveaux ». 
Sciences et Avenir cite l’auteur de l’étude, le Dr Arnaud Biraben, neurologue à l'hôpital Pontchaillou du CHU de Rennes, et expert à la commission de pharmacovigilance de l'Afssaps, qui note qu’« il est très difficile d'établir un lien direct entre ces problèmes et la prise de génériques, mais il est clair qu'il se passe quelque chose ». 
Le mensuel note que « depuis environ 2 ans, les pharmaciens français peuvent substituer une molécule à une autre, moins chère, lors de la délivrance d'un traitement ». 
« Une option aujourd'hui critiquée. D'autant que d'autres études réalisées aux Etats-Unis, en Suisse et en Autriche, là où la substitution est plus ancienne, vont dans le même sens », continue le magazine. 
Sciences et Avenir rappelle que « pour obtenir le label de générique, un médicament est testé en prise unique chez des volontaires sains. La teneur en principe actif doit y être la même que celle du médicament princeps, mais les changements d'excipient ou de galénique peuvent, au final, faire varier cette teneur de -20% à +25% par rapport au médicament princeps ».
« Une valeur acceptable pour la plupart des maladies mais trop large pour les médicaments antiépileptiques (MAE) où la précision thérapeutique est extrême », remarque le mensuel. 
Sciences et Avenir constate cependant qu’« il est difficile de prouver un défaut, les études de pharmacologie étant souvent contradictoires ». 
Le magazine note que « pour sortir de ce mauvais pas, l'Afssaps a prévu d'informer rapidement les médecins et les pharmaciens ». 
Le mensuel conclut que « déjà, la Suède et la Finlande ont interdit les génériques pour remplacer les MAE, et l'Espagne et l'Italie y réfléchissent ».

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